Modèles d'inspiration occidentale ou africaine.Tous étaient coupés dans ces tissus multicolores aux effets marbrés dus à une coloration à la cire et fabriqués depuis 1846 par cette entreprise. Populaires dès le début en Afrique, les tissus portent encore écrits dessus "Vlisco Guaranteed Dutch Wax", qui se veut une signature en Afrique au même titre que Dolce Gabbana ou Nike."Nous voulons être la marque mode de l'Afrique", a expliqué Henk Bremer, le directeur artistique de Vlisco. "Nous n'essayons pas de faire des dessins africains", ajoute-t-il en rappelant que certains mettent en scène des téléphones portables, des ordinateurs ou des patins à roulettes. Aujourd'hui, le fabricant mène une véritable bataille contre la concurrence chinoise qui, dit-il, copie les dessins dès qu'ils sortent pour vendre des modèles ressemblants mais de piètre qualité, inondant les marchés africains."La concurrence chinoise est une menace. Pour le prix d'un mètre de Vlisco, vous pouvez acheter 8 à 10 copies", affirme Ed Hessing, directeur des ventes de Vlisco, qui au 19e siècle a importé aux Pays-Bas la technique du batik indonésien et commencé à vendre dans les ports leurs tissus dans les ports africains où leurs bateaux faisaient escales. A présent, elle vend dans des magasins "phare" proposant de vraies lignes de prêt-à-porter et des accessoires. Les premiers ont ouvert l'an dernier au Bénin et au Togo, en avril en Côte d'Ivoire.D'autres sont prévus au Ghana et en RD Congo fin 2009 et un autre à Paris en 2010 pour, selon M. Hessing, "atteindre la diaspora africaine en Europe".
vendredi 24 juillet 2009
Planète Pagne
Modèles d'inspiration occidentale ou africaine.Tous étaient coupés dans ces tissus multicolores aux effets marbrés dus à une coloration à la cire et fabriqués depuis 1846 par cette entreprise. Populaires dès le début en Afrique, les tissus portent encore écrits dessus "Vlisco Guaranteed Dutch Wax", qui se veut une signature en Afrique au même titre que Dolce Gabbana ou Nike."Nous voulons être la marque mode de l'Afrique", a expliqué Henk Bremer, le directeur artistique de Vlisco. "Nous n'essayons pas de faire des dessins africains", ajoute-t-il en rappelant que certains mettent en scène des téléphones portables, des ordinateurs ou des patins à roulettes. Aujourd'hui, le fabricant mène une véritable bataille contre la concurrence chinoise qui, dit-il, copie les dessins dès qu'ils sortent pour vendre des modèles ressemblants mais de piètre qualité, inondant les marchés africains."La concurrence chinoise est une menace. Pour le prix d'un mètre de Vlisco, vous pouvez acheter 8 à 10 copies", affirme Ed Hessing, directeur des ventes de Vlisco, qui au 19e siècle a importé aux Pays-Bas la technique du batik indonésien et commencé à vendre dans les ports leurs tissus dans les ports africains où leurs bateaux faisaient escales. A présent, elle vend dans des magasins "phare" proposant de vraies lignes de prêt-à-porter et des accessoires. Les premiers ont ouvert l'an dernier au Bénin et au Togo, en avril en Côte d'Ivoire.D'autres sont prévus au Ghana et en RD Congo fin 2009 et un autre à Paris en 2010 pour, selon M. Hessing, "atteindre la diaspora africaine en Europe".
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